Du Rio Celeste à Tamarindo
Le volcan Tenorio se dresse à 1916m et tout autour s’étend un parc national composé d’une forêt primaire c’est ici que coule le Rio Céleste et ses eaux turquoises. Nous nous réveillons donc avec cette folle envie de partir à la découverte de cette rivière bleue où parait-il Dieu en terminant de peindre le monde y aurait nettoyé ses pinceaux. Mais le temps en a décidé autrement, l’orage gronde et après une demi-heure d’attente la pluie continue de s’abattre sur nous laissant s’envoler notre désir de faire cette randonnée hors du commun dans ce lieu divin. Ce sera pour l’instant notre plus grand regret costa ricain. Le moral est donc au plus bas quand nous reprenons la route vers nous l’espérons, un peu de beau temps.
Nous faisons une halte pour admirer un arbre majestueux el arbol de la Paz. Ce géant se dresse devant nous avec ses dimensions hors norme. Et à ses côtés, une minuscule grenouille aux couleurs fluo vient nous saluer.
Nous reprenons la route aux paysages divers et changeants que je tente tant bien que mal d’immortaliser à la volée.
Au bout de plusieurs heures nous arrivons dans un Costa Rica très américanisé : Tamarindo. Cette station balnéaire du côté pacifique abrite son lot de surfer et de boutique en vogue. Nous sommes bien loin ici de la forêt primaire du matin. Nous nous installons dans une petite courette où plusieurs snacks divers et variés sont regroupés du hamburger à la cuisine chinoise en passant par une cuisine suedoise, un beau panel de la cuisine rapide est représenté. C'est chez cette princesse du nord que nous decidons de manger,attirés par un très bon choix de bagels et sandwichs.
Notre maison se situe dans une résidence de haut standing à la Beverly Hills.
La plage privée proche de la villa est superbe et nos hommes en profitent pour s’initier au surf pour essayer de concurrencer notre cher Buddy ou encore Brice de Nice selon la culture et l’âge de chacun.
Les pirouettes aquatiques sont devenus pour eux un quotidien quelques peu douloureux… En parallèle, les enfants surfent avec une aisance déconcertante.
Nous avons devant nous quatre jours de farniente où l’alternance de la piscine et de l’océan sera notre activité principale. J’en profite pour prendre le temps de photographier les animaux et les plantes environnants.
De l’autre côté de la playa Grande, c’est une végétation plus sauvage qui s’offre à nous : la mangrove et ses crocodiles.
Nous avons eu la chance d’avoir la visite nocturne et fugace de ratons laveurs, animaux mystérieux et assez imposants que Noa a pris pour des gros chats.