la fin de Tamarindo
Le 02 août au matin, alors que les premières lueurs du jour pointaient à peine le bout de leur nez, je suis partie à la découverte des animaux dès leur réveil. Un halo de brume s’élevait encore au loin et la luminosité n’était encore que très faible. Dans cette ambiance mystérieuse, j’avais l’impression d’être seule au monde entourée et bercée par la nature et ses bruits d’animaux.
Au bout d’une demi-heure dans cet univers solitaire, les premiers signes de civilisation se font sentir : les premiers surfeurs débarquent sur la plage prêts à partir à l’assaut de l’océan sur leurs planches multicolores.
Je vous livre les photos de mes découvertes matinales aussi magiques que diverses.
Certaines sonorités animales ont été plus plaisantes et mélodieuses alors que d’autres étaient beaucoup plus angoissantes et menaçantes. J’ai d’ailleurs fait demi-tour à quelques mètres des crocodiles dont les vagissements m’oppressaient tellement que j’avais l’impression d’être encerclée sans pour autant pouvoir les voir. La bravoure nous quitte parfois face à un potentiel danger imminent et l’idée d’apparaître dans le prochain fait divers costa ricien ne m’enchantait guère. Bref vous l’aurez compris il n’y aura pas de photo de crocodile.
C’est donc les yeux pétillants et repus devant autant de beauté que nous repartons vers de nouveaux horizons.